SESSION DE FORMATION SUR LA CONSTRUCTION DE LA PAIX ET LA BONNE GOUVERNANCE: LEADERSHIP POUR LA BONNE GOUVERNANCE ET LE DEVELOPPEMENT.

Publié le par CEC MALI

RAPPORT DE LA SESSION DE FORMATION SUR LA CONSTRUCTION DE LA PAIX ET LA BONNE GOUVERNANCE:

"LEADERSHIP POUR LA BONNE GOUVERNANCE ET LE DEVELOPPEMENT."

GRAND SEMINAIRE SAINT AUGUSTIN

BAMAKO, 09-14 AOUT 2008

INTRODUCTION : 

Le Mali notre pays a abrité du 09 au 14 Août 2008 au grand séminaire Saint Augustin de Samaya, la session de formation qui a réuni les pays de l’Afrique de l’Ouest francophone (Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo) affiliés à la JEC Panafricaine sur le thème : « Les jeunes leaders pour la bonne gouvernance et la paix ».

Toutes ces délégations étaient accompagnées de leurs aumôniers et accompagnateurs à l’exception de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. La CEC qui avait en charge l’organisation a participé à cette session par la présence d’un délégué par diocèse à l’exception de SAN, de trois cécistes de l’archidiocèse de Bamako et des quatre membres du bureau national (voir la liste des participants).

Les objectifs de la session de façon général étaient de:

 

  •  Créer une atmosphère d'étude et une participation active parmi les participants.
  • Donner l’opportunité aux participants de partager leurs expériences.
  • Permettre aux délégués des différents pays de se connaître.

 

Les différentes délégations se sont reposée pour attendre la journée du dimanche10 qui s’annonçait chargée.

Le dimanche 10 Août 2008, première journée de la session de formation, a vu ses activités débuter avec la messe d’ouverture présidée par son excellence Mgr Jean Gabriel DIARRA Evêque de San (Mali) et Mgr Joachin Ouedraogo Evêque de Dori (Burkina-Faso). Elle a connu la participation d’une dizaine de prêtres composée des aumôniers nationaux de la JEC ou la Communauté Elèves et Etudiants Croyants (CEC), des prêtres de la Société des Missions Africaine (SMA) présents au séminaire pour une retraite ; des anciens cécistes du Mali, quelques responsables des autres mouvements d’action catholiques du Mali et les participants eux mêmes. La chorale était composée de cécistes volontaires de Bamako.

La fin de la messe a laissé place, dans la salle de conférence, à la cérémonie d’ouverture officielle qui a connu plusieurs allocutions. Cette vague de discours a été ouverte par M. Charles DARA président national de la CEC du Mali. Dans son intervention ; il a au nom du comité local d’organisation, dit toute la joie pour la CEC d’abriter la présente session. Ensuite dans l’ordre ont suivi : l’aumônier national du Mali, le Père Félix Coulibaly qui a renforcé les propos du Président de la CEC ; Le coordonnateur panafricain, M. Gérard KABORE a décrit les réalités africaines d’où une prise de conscience attendue des jeunes leaders que nous sommes, appelés à être l’espoir de demain. Après la présentation des aumôniers, des accompagnateurs et des invités, l’Evêque de SAN, chargé de l’apostolat des laïcs, Mgr Jean Gabriel DIARRA, dans son discours a mis l’accent sur l’Amour du Christ et sa joie à annoncer ce qui est et représente la mission d’évangélisation du chrétien. A la fin de son intervention, il déclara ouverte la dite session après avoir rappelé cet extrait du message du Pape Benoît XVI à l’endroit des jeunes, «  Et vous jeunes ; qu’allez-vous laisser aux générations prochaines ? Quel héritage allez-vous transmettre ? Quelle différence allez-vous faire ? ».

La session étant ouverte, un échange entre la Coordination Panafricaine et les participants eût lieu pour définir les motivations et les attentes de celle-ci ainsi que la constitution des commissions de travail. En ce qui concerne les motivations, nous pouvons les regrouper comme suit :

Développer la capacité de leadership et avoir une meilleure perception de leurs propres inclinations au leadership et comment développer un leadership de gouvernance pour le bien de la JEC dans nos pays respectifs.

 

Devenir des responsables plus efficaces pour la construction de la paix, la résolution des conflits, promouvoir la bonne gouvernance dans différents domaines y compris les défis sur le VIH/SIDA.

 

  • Promouvoir un mécanisme permanent de paix et de résolution des conflits au niveau diocésain, dans les écoles, les universités et la communauté en général.

 

  • Identifier les éléments de bonne organisation ou planification, être responsable et crédible pour gérer les projets et activités au niveau National et Diocésain.

 

  • Devenir un bon leader et responsable dans la vie quotidienne en vue d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement et de lutter contre la pauvreté, la faim, la violence, la criminalité et les maladies qui affectent des millions de personnes.

 

  • Construire une Communauté d'amour et d’espérance pour aujourd’hui et pour les Nations futures.

Pour atteindre ces objectifs, la Coordination Panafricaine (Panaf) attend des participants une appropriation de ces idéaux pour avoir des communautés saines et les délégations attendent de la Panaf un soutien dans l’exécution de ceux-ci. Pour ce qui est des commissions, il en a été créé sept que les volontaires ont intégré. Ce sont les commissions : secrétariat, réglementation, restauration, santé, affaires extérieures, liturgie et logistique.

 

Dans l’après-midi, les participants se sont retrouvés pour la session 2 : “Rapports des mouvements nationaux en analyse Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces (FFOM)’’ qui a vu défiler les différents représentants de chaque pays pour aborder les réalités de chaque JEC au niveau national. 

Du rapport du BENIN, on peut retenir que le mouvement est encore en construction et qu’il y a espoir. De celui de la Cote d’Ivoire, on retiendra que malgré les difficultés de communication avec les Bureaux Diocésains des ex zones assiégées  le mouvement se porte tant bien que mal. La présentation de la Guinée Conakry montre que le mouvement a survécu au rythme de la vie économique et politique du pays. Cette session marque le grand retour de la JEC guinéenne au sein sa famille de l’Afrique de l’ouest en particulier, de l’Afrique et du monde en général. Le Mali viendra avec la dénomination de Communauté des Elèves et étudiants Croyants (CEC), qui lui permet de réunir plus de jeunes croyants autour des idéaux de la JEC ; le Niger n’ayant pas encore de bureau national a présenté l’analyse du seul diocèse de Niamey sur les deux que compte le pays. Le Togo est passé étaler les réalités de la JEC dans son pays avant la pause café au cours de laquelle la délégation sénégalaise nous rejoignît. Ils furent aussitôt programmés pour présenter la vie du mouvement chez eux qui ne se porte pas si mal.

Après l’exposé des rapports, il y a eu un échange entre le coordonnateur panafricain et les délégations sur les projets à venir de sa structure. Celui-ci dans son développement a rappelé tous les projets en vue :

 

  • le projet de session de formation au profit de la sous région pour le premier semestre de l’année 2009.
  •  le projet d’un congrès panafricain des anciens jécistes d’Afrique
  •  Le projet de réalisation d’un agenda panafricain de la JEC

 

Il a longuement martelé les difficultés de communiquer avec les différentes coordinations nationales en prenant le cas de chaque pays. Il a fini en proposant un nouveau système de communication qui sera adopté par la coordination panafricaine et qui consistera à diffuser les informations non seulement aux bureaux nationaux mais aussi aux aumôniers et aux encadreurs nationaux.

Il est aussi revenu sur la question presque éternelle des cotisations des JEC nationales qui ne sont pas versées et qui mettent à mal le fonctionnement de la Panaf. Ce point a mis un terme à son intervention en espérant revenir pour un débat franc avec toutes les délégations et en encourageant les JEC nationales à communiquer entres elles pour des échanges d’expérience. La suspension des travaux intervient autour de 20heures pour permettre à la délégation sénégalaise de s’installer et à la dernière délégation attendue ; celle du Burkina Faso de compléter la liste des pays présents à huit comme il a était prévu. La journée prît ainsi fin autour de 22heures dans une ambiance de convivialité.

La deuxième journée de la session a débute par la messe animée par les jécistes de la Côte d’ivoire, du Niger, du Sénégal et du togo.

Cette messe a été suivie par la présentation de la session 3 portant sur le thème Instaurer la confiance sur le leadership, améliorer la responsabilité et la transparence. Ce thème a été animée par M. Oumar Sidy Ali, ingénieur électronicien et formateur en création et en gestion d’entreprise. Cinq points ont marqué le corps du thème: généralité, typologie des projets, développement de l’esprit d’entreprise, business plan et enfin le leadership.

Il définit le projet comme étant un ensemble d’activités interdépendantes menant à la livraison d’un produit ou d’un service clairement identifié et dans un contexte de temps et de ressources limitées. Il a fait savoir également qu’il existe deux types de projets que sont le projet de développement qui a trait aux ONG, les associations etc. à but non lucratif et le projet d’entreprise a but lucratif et piloté par les entreprises commerciales et les groupements d’intérêt économique. Il a été souligné ensuite que l’initiative est à la base du développement de l’esprit d’entreprise. Le préalable à l’élaboration du business plan est l’étude du marché.

Le leadership quant au formateur serait la capacité de prendre des initiatives de mener et de diriger un mouvement, une association ou une structure.

Apres une pause de 30 mn, le thème de la session 4 fut animé par le Dr. Théophane TRAORE président International de la Jeunesse Indépendante Chrétienne Internationale (JICI). Il était libellé comme suit « Rendre les Objectifs du Millénaire opérationnels, atteignables et réalisables ». Le conférencier a présenté son exposé en s’inspirant de la méthodologie voir- juger -agir.

En effet, les objectifs du millénaire pour le développement ont été adoptés en 1999 par l’ONU et doivent être réalisés d’ici 2015. Il a présenté ensuite les 08 objectifs et leurs cibles ainsi que le domaine d’action de la société civile et la synergie entre les acteurs. Le conférencier n’a pas manqué de souligner que les OMD viennent appuyer l’action sociale de l’Eglise qui est d’œuvrer en faveur des pauvres.

Dans cette même lancée, la JEC en tant que mouvement d’action Catholique doit connaître d’abord l’identité chrétienne en se référant à la doctrine sociale de l’Eglise et s’engager pour le bien commun.

A la reprise à 15 h, les travaux se sont poursuivis avec la session 5 qui portait sur « La jeunesse pour la bonne gouvernance et le développement ». Thème animé par l’abbé Félix Coulibaly, aumônier national de la CEC du Mali. Cinq grands éléments ont été développés.

En premier point, nous avons la gestion du vivre ensemble. Il ressort à ce point que nous sommes dans une Afrique qui aime la vie et pourtant saturée de mauvaises nouvelles. A la question de savoir si l’Eglise avait un rêve, une vision pour le vivre ensemble, il répond par l’affirmation. Cela à travers l’enseignement social de l’Eglise.

Pour le point 3, la bonne gouvernance a été définie comme la manière dont s’exerce l’autorité politique et administrative dans la gestion des affaires et une deuxième définition qui concrétise la vision de l’Eglise à savoir le processus par lequel la société est pilotée et dirigée. Pour ce point, il a cité 6 éléments caractérisant la bonne gouvernance à savoir l’obligation de rendre compte, la transparence, l’efficience et l’efficacité, la réceptivité, la prospective et la primauté du droit.

En quatrième point, il relève les défis de la bonne gouvernance qui sont entre autre le manque de transparence, l’injustice, la corruption, la violation des règles démocratiques, la dégradation des systèmes éducatifs etc..

Au vue de tout cela, il appelle à une renaissance du cœur de l’homme.

Et enfin, il interpelle sur le point cinq les jeunes à acquérir la culture du devoir, de la responsabilité, de la compétence, du respect du bien commun et à la promotion de la justice et de la paix et nous invite à l’action dans nos milieux de vie.

Le dernier thème de la journée animé par M. Augustin CISSE Coordinateur de l’ONG ORFED (Organisation pour la Réflexion, la Formation, l’Education et le Développement) était « Maintenir la bonne gouvernance »

Ce terme selon le livre blanc de l’Union Européenne est « l’ensemble des règles, des procédures et des comportements qui influent sur l’exercice des pouvoirs particulièrement du point de vue de l’ouverture, de la participation, de la responsabilité, de l’efficacité et de la cohérence ».

Ainsi, la gouvernance comporte un aspect normatif et un aspect dynamique. Elle ne peut s’exercer que dans un cadre formel, structurel et organique. La bonne gouvernance renferme donc des qualités sans lesquelles elle serait vidée de son sens premier. Il s’agit de comportement et attitudes qui favorisent et influencent l’exercice des pouvoirs particulièrement du point de vue de l’ouverture, de la participation, de la responsabilité, de l’efficacité et de la cohérence. L’exposant s’est appesanti aussi sur le leadership qui désigne la qualité et l’art à conquérir, exercer et conserver la fonction de leader. Il est caractérisé par la capacité d’attention à son entourage, la maîtrise de soi, la bonne perception et l’écoute, la prise de décision et la flexibilité. La présentation de ce thème s’est achevée par une plénière après les travaux en carrefour.

Le mardi 12 août 2008, 3e jour de la session a été entamé par une messe concélébrée par les Pères Jean-Marie et Serge, respectivement aumôniers de la Guinée Conakry et du Burkina Faso dont les délégations en assuraient l’animation.

Cette session a été animée par M. Gérard Kaboré, coordinateur panafricain. L’étude de ce thème répondait à plusieurs objectifs notamment :

 

  •  une bonne compréhension de la spiritualité de la JECI,
  •   réfléchir sur la place et le rôle du mouvement dans l’Eglise Catholique et la société,
  •  réfléchir sur le rôle central des aumôniers dans le mouvement,
  •   développer un réseau d’aumôniers dans la sous région et assurer la continuité des sessions d’aumôniers.

 

Le conférencier a axé son travail sur trois points à savoir, approche générale du mot spiritualité, puis la conception chrétienne de la spiritualité et enfin la spiritualité de la JEC.

Concernant le premier point, l’on peut retenir que la spiritualité, au sens général est liée au rapport entre les hommes et l’être suprême. Elle consiste à marcher selon l’esprit. C’est une force de vie qui libère l’être humain de la mort du péché et de la servitude. Selon le conférencier, la spiritualité chrétienne comporte quatre pôles principaux que sont la parole de Dieu, le culte eucharistique, le culte à l’esprit saint et le vrai culte à Marie.

Abordant le 3e point, le conférencier s’est appuyé sur le voir - juger – agir pour mettre en exergue trois éléments essentiels, une spiritualité de la vie, une spiritualité de la foi et une spiritualité de l’action. Il ressort qu’il faut prendre le temps d’observer et de voir concrètement que chaque vécu de la vie est lié à une vérité et cela doit être corollaire d’un bilan fait en tenant compte du passé, du présent et du futur. Cette vision permettra de juger pour comprendre la pesanteur de notre foi. Nous devons savoir chercher le Christ, le connaître et l’aimer et non juger à notre propre critère de jugement. La spiritualité de l’action que la JEC doit s’inventer sera donc celle d’une communauté ecclésiale qui tente de rendre effective sa solidarité avec les plus démunis de ce monde.

En un mot, cette formation est une exhortation au renforcement de la spiritualité dans les programmes d’activités et actions.

S’achevant autour de 10h30min, cette formation a fait place à la session 8.

M. Noumouké Diarra, chargé du VIH/SIDA à Health Policy Initiative, était le conférencier de ce thème qui répondait aux objectifs suivants :

  • accroître chez les participants la conscience de l’impact de la gouvernance sur la réponse contre le VIH/SIDA au niveau sous régional,
  • développer une compréhension commune sur l’importance des concepts de la circulation de l’information sur le VIH/SIDA,
  • identifier les lacunes et les défis des pays de la sous région dans le domaine de la gouvernance et les répercussions de celles-ci sur la réponse contre le VIH/SIDA,
  • accroître la connaissance sur les outils pratiques pour assurer la circulation de l’information afin de renforcer la réponse contre le VIH/SIDA.

Le conférencier a commencé par définir les concepts VIH et SIDA. Ainsi, on retient que le VIH est le Virus d’Immunodéficience Humaine et le SIDA : Syndrome d’Immunodéficience Acquise.

On distingue deux types de VIH dont le VIH 1 et le VIH 2 avec une agressivité plus grande pour le 1er. Selon le conférencier, le virus est transmissible mais n’est pas contagieux. Celui qui a le SIDA a forcement le VIH par contre, avoir le VIH ne signifie pas avoir le SIDA.

Il existe trois modes de transmission à savoir :

  • les rapports sexuels avec un taux de 90%
    • la mère à l’enfant avec 6%
      • la voie sanguine pour 4%

Notons que la transmission mère- enfant a lieu au moment de la coupure du cordon ombilical ou pendant l’allaitement si la mère est infectée.

En terme de prévention, il est conseillé d’éviter les relations sexuelles précoces chez la jeune fille de moins de 18 ans et chez le garçon, il est déconseillé une grande fréquence de rapports sexuels et un nombre élevé de partenaires. Il est en outre conseillé l’utilisation du préservatif tant dans les couples sains que dans les couples sérodiscordants ou l’abstinence avant le mariage.

Les effets du SIDA se ressentent dans la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/SIDA, l’accroissement du taux des enfants orphelins, la déscolarisation et la baisse du rendement économique.

Face à ces conséquences, le jeune chrétien doit prendre conscience de son rôle d’éveilleur des consciences et être solidaire des orphelins et des malades du VIH/SIDA. C’est autour de 13h que cette session a pris fin après une série de questions qui a permis de lever les points d’ombre.

L’après midi conformément au programme, les jécistes et cécistes ont eu droit à une visite guidé qui les a conduit successivement du boulevard de l’indépendance au point G en passant par le Musé National et le parc zoologique. Cette visite aura permis de découvrir la beauté naturelle de la ville de Bamako et aussi revivre l’histoire du pays malinké malgré la pluie.

Apres cette visite, les délégués du Mali ont tenue une rencontre avec le bureau national pour les informer de l’actualité du mouvement au niveau national et les dernières informations sur la tenue du prochain conseil. Les délégués diocésains de la CEC du Mali ont tour à tour donné l’actualité de la CEC au niveau de leurs équipes diocésaines. On a aussi longuement parlé de la cotisation des 85 000 francs que chaque diocèse doit payer pour la mise à jour de la CEC du Mali de ses cotisations au niveau panafricain. Sur cette question, les diocèses se sont engagés à payer leurs cotisations avant la tenue du prochain conseil national.

La journée du 13 août 2008 a été marquée par deux sessions et la présentation des plans d’actions des différents pays.

Les deux sessions 09 et 10 ont été animée par M. Jean De Dieu DEMBELE Coordinateur adjoint de l’ORFED sur le thème comprendre le conflit et introduction à la résolution des conflits.

Pour ce thème, le conférencier a d’entrée de jeu indiqué la méthode de travail qui consiste en une participation inter active entre lui et les participants. Le but étant de travailler ensemble et savoir poser des actes concrets.

La première session se subdivise en 4 points.

Un travail individuel a consisté en la recherche d’un mot qui exprime la paix et un autre exprimant le conflit.

Après cette partie, l’occasion fut donnée aux participants de poser des questions.

Le conférencier a par la suite donné quelques définitions du mot conflit avant d’envoyer les participants en carrefour. Il en a profité pour définir la typologie des conflits (les conflits interpersonnels, intra personnels, intergroupe et intragroupe ont été identifié.)

De retour du carrefour, chaque groupe a présenté son travail pour la mise en commun.

Cette mise en commun a introduit la session 10 du programme.

Au cours de cette session, les participants se sont retrouvés par pays pour travailler et faire ressortir les différentes actions que chaque pays compte mener pour vivre la paix et faire des propositions pour renforcer les différentes idées.

Le Coordonnateur a pris cinq minutes pour expliquer la fiche distribuée aux participants pour le plan d’action par pays. Chaque délégation s’est donc retirée pour faire son plan d’action.

La session pris fin à 14 heures.

La suite de la journée, les différents pays se sont regroupés pour la rédaction de leur plan d’action. C’est aux environs de 17heures30 que la plénière a permis de réunir les participants à nouveau. Chaque pays est passé présenter son plan d’action et des questions d’éclaircissement ont été posées dont voici celui du Mali

Objectif spécifique

Résultats

attendus

Activités

Durée /période

Responsable

 

Diffusion du rapport de la présente session

 

Toutes les équipes de base CEC ont le rapport de la session à leur portée,

 

  • Compte rendu de la session à la base,
  • Envoi des rapports aux équipes diocésaines et de base,

 

Dès notre retour

 

Dès réception du rapport final de la session

 

Les participants

 

Bureau national

 

Formation et Information des militants sur les thèmes

 

Des cécistes formés sur les différents thèmes.

 

  • Conférences débats,
  • Sessions de formations,
  • Caravane de sensibilisation,
  • Accompagnement des équipes diocésaines dans leurs initiatives,
  • Forum avec les MAC,
  • Proposer un thème pour le thème de la Campagne d’année

 

1er Mai 2009

 

Déc. 2009

Nov. 2009

 

2008-2009

Septembre 2008

A tous les niveaux

Bureau national

 

 

Bureau national

 

 

Bureau national

 

L’ensemble des autres plans laisse entrevoir un engagement des pays à faire de la question de la Bonne Gouvernance et de la prévention, la gestion et la résolution des conflits une question essentielle de leurs programmes.

La messe de clôture animée par l’ensemble des pays a mis fin à cette journée et aussi à l’ensemble de la session de Bamako 2008. Des attestations de participation ont été remises aux pays présents ainsi qu’aux participants individuellement.

La nuit le bureau national de la CEC du Mali a tenue une rencontre avec Mr. Gérard Kaboré au cours de laquelle il a félicité et remercié la CEC du Mali pour la réussite de la session et pour les nombreux efforts consentis dans l’organisation. Au bureau national de réaffirmer toute sa joie pour avoir abriter cette session qui lui a permit d’accroître sa visibilité.

Vivement la Session prochaine.

Fait à Bamako le 15 Août 2008

Etienne (69)

Etienne Fakaba Sissoko 

Secrétaire National

Publié dans RAPPORTS

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